February 6, 2012

Toulouse, ville rose et berceau de l'image satellite

Acquise en janvier 2012, cette image du satellite Pléiades révèle la couleur des toits de Toulouse et nous rappelle qu'elle porte bien son surnom de « ville rose ».

Mais Toulouse, c’est aussi la capitale européenne du spatial et le berceau des satellites d’observation de la Terre. Bien avant Pléiades, c'est en effet au CNES à Toulouse qu'est né le satellite Spot 1 en 1986, premier d'une filière qui, depuis 25 ans, scrute la planète et fournit des images de très haute qualité.

Depuis la mise en orbite de Pléiades, le 16 décembre 2011, les équipes du CNES à Toulouse effectuent la « recette en vol », étape indispensable avant l’exploitation opérationnelle du satellite.

Dans les minutes qui ont suivi la séparation de la fusée Soyouz, c’est d’abord le déploiement des panneaux solaires qui a été contrôlé avec attention, suivi d'une série de vérifications aboutissant à l’acquisition des premières images dès le 20 décembre.

A l’issue de cette période très intense qui durera jusqu'à fin février, le CNES se sera assuré que Pléiades est bon pour le service. Le satellite, son instrument à très haute résolution et l’ensemble des systèmes au sol qui permettent la programmation des acquisitions, la réception des images et leur traitement auront fait l’objet d’un bilan de santé complet.

La recette en vol repose au CNES sur une dizaine de métiers, afin de contrôler l’agilité du satellite, c’est-à-dire sa capacité à basculer rapidement pour ensuite viser successivement et précisément plusieurs zones d’intérêt, la qualité des images fournies par l’instrument, ou encore la précision de mesure de la position du satellite sur son orbite. Objectif : s’assurer que le comportement en vol de Pléiades est bien conforme aux objectifs définis sur le papier.

Et c'est une bonne nouvelle : les résultats dépassent les prévisions…

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