10 Février 2009

Modernisation du système Cospas-Sarsat

20 ans après sa création, une page se tourne pour le programme international d'aide aux opérations de recherche et de sauvetage par satellite. Le 1er février, il s'est recentré autour des balises 406 MHz, plus performantes. 5 jours plus tard, une nouvelle charge utile Sarsat-3 a été lancée avec le satellite américain NOAA-N'.
10 février 2009

25 000 vies sauvées en 20 ans

20 ans après la signature de l’accord inter-gouvernemental entre la France, les Etats-Unis, le Canada et l’ex-URSS, Cospas-Sarsat regroupe 40 pays et organisations internationales.

« Il se base sur une constellation de 10 satellites surveillant en permanence la Terre, à l’écoute des signaux émis par 600 000 balises de détresse déployées dans le monde entier, s’enthousiasme Michel Margery, le responsable des programmes Collecte de données, Localisation, Recherche et sauvetage au CNES.

A Toulouse, le CNES abrite des stations de réception des données satellites (LUT - Local user terminal), et le Centre de contrôle de mission (MCC) français, géré par les autorités maritimes et de l’aviation civile, qui déclenche les secours.

Le système a déjà contribué à sauver plus de 25 000 vies partout dans le monde.

Vers un système encore plus performant

Le 2e instrument de type Sarsat-3, a été lancé avec le satellite NOAA-N' le 6 février à bord d'une fusée Delta II depuis la base de Vandenberg en Californie.

Quelques jours auparavant, le traitement par Cospas-Sarsat des vieilles balises de détresse à 121,5 MHz s'était achevé.

Un arrêt préparé depuis 2000 :

« Ces balises analogiques ne transmettent aucune information d'identité et génèrent de nombreuses fausses alertes », explique Michel Margery.

Des limites que n'ont pas les balises numériques 406 MHz : elles envoient un signal permettant l'identification rapide de son propriétaire grâce à l'enregistrement dans une base de données, et donnent une localisation à moins de 5 km.

Cospas-Sarsat utilise actuellement 5 satellites en orbite basse et 5 en orbite géostationnaire.

L'avenir? Des charges utiles à bord des satellites en orbites de moyenne altitude des systèmes de navigation par satellite Galileo, GPS et Glonass.

Une performance maximale pour un coût minimum.

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